29/05/2013
Random Listening #50 : Vampire Weekend - Hudson (2013)
18:37 Publié dans Random listening | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vampire weekend
13/05/2013
Random Listening #34 : Vampire Weekend - Ya Hey (2013)
18:35 Publié dans Random listening | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vampire weekend
21/12/2010
Top 50 de l'année 2010 : 11-15
Chaque année sortent des centaines et des centaines de disques différents, dont on a le temps d'écouter qu'une partie. Beaucoup nous laissent indifférent, certains nous étonnent et quelques uns nous accrochent, pour quelques jours, de longs mois, voire plusieurs années. Voici donc le classement des 50 albums qui m'ont accompagné tout 2010. Les places : 11-15.
KidB
11 - Vampire Weekend :
Contra
Attendu au tournant après un premier essai encensé de toutes parts, Vampire Weekend a répondu d'une brillante manière trimballant sa pop aussi bien vers la légèreté des caraïbes, le soleil de Californie que l'énergie urbaine de New-York. Le tout avec intelligence, le goût des sentiers peu rebattus et une énergie communicative sur disque comme sur scène.
12 - Florent Marchet :
Courchevel
Héros de tous les perdants, les moyens, ceux dont on n'aime pas trop parler, Florent Marchet creuse un peu plus son sillon dépressif avec Courchevel. Il y est question de morts, de déclassement, de licenciement. Bref, un des rares exemples de chansons réellement en prise avec la réalité sociale sans jamais perdre de vu ce qu'il y a de plus humain en chacun de nous. Les orchestrations sont fines et enjouées, les textes bouleversants.
13 - Midlake :
The Courage of others
Comme venue d'un autre temps, la pop de Midlake offre à nous des trésors de beauté insoupçonnés. The Courage of Others confirme la talent des Texans pour toucher droit aux choeurs avec simplicité. Choeurs, flutes et superbes guitares suffisent à créer ce supplément d'âme qui fait de Midlake un des rares groupes d'aujourd'hui dont la musique nous élève. De plus en plus haut.
14 - Cocorosie :
Grey Oceans
On passera sur la pochette, d'une laideur sans nom, pour se concentrer sur la musique. Avec Grey Oceans, Cocorosie continue de nous sortir d'incroyables pépites de son coffre à jouets. Et notamment de belles confrontations entre la douceur d'un piano et des sonorités plus électroniques. La mystique, elle, est toujours là dans l'enchevêtrement de ces deux voix. Une drôle de disco féerique qui traverse la large palette des sentiments que le monde a à nous offrir, du plus enjoué au plus douloureux.
15 - Deerhunter :
Halcyon Digest
Deerhunter confirme qu'il fait aujourd'hui parti de la cour des grands. Deux ans après le génial Microcastle vient donc Halcyon Digest, riche voyage à travers des textures mi-aquatiques mi-noise vers un drôle de pop rock légèrement teinté d'électronique. L'ensemble se tient avec brio et un mélange de fragilité et d'assurance qui nous fait fondre jusqu'à un bel hommage au regretté Jay Reatard décédé en janvier, "We Would Have Laughed".
10:50 Publié dans Top 2010 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vampire weekend, florent marchet, cocorosie, deerhunter, midlake
28/05/2010
Un clip, un jour #147
Vampire Weekend - Holiday
Les Américains de Vampire Weekend continuent de dérouler le programme de leur deuxième album "Contra", sorti en janvier, avec la vidéo estivale du titre "Holiday". Nouvelle preuve que le combo ne manque pas d'humour sur lui-même. En bonus, le morceau que le groupe a composé pour la bande-son du troisième volet de "Twilight" : "Jonathan Low".
Pour finir, vous pouvez retrouver une demo du titre "Campus", extrait du premier album de Vampire Weekend sur le MySpace de Rostam.
KidB
Jonathan Low :
08:34 Publié dans Un clip, un jour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vampire weekend
05/03/2010
Un clip, un jour #111
Vampire Weekend - Giving Up the Gun
On se lasse toujours pas de "Contra", deuxième album des Vampire Weekend largement encensé ici. Pas raison donc de bouder le clip tennistique de "Giving up the gun", nouvel extrait du disque. Jeu, set et match.
KidB
16:51 Publié dans Un clip, un jour | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vampire weekend
22/01/2010
Un clip, un jour #89
The Very Best - Warm heart of Africa
On continue nos week-ends voyage avec une destination un peu plus exotique : l'Afrique. Ici, le groupe The Very Best accueille le chanteur de Vampire Weekend, Ezra Koenig, pour une petite ballade virtuelle autour du globe. Le titre s'appelle "Warm Heart of Africa" ou bien tiens dansons revoilà le soleil.
KidB
17:58 Publié dans Un clip, un jour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : the very best, ezra koenig, vampire weekend
12/01/2010
Vampire Weekend : "On n'a jamais prétendu être un groupe de rock"

A l'occasion de la sortie de la sortie de "Contra", le deuxième album des Vampire Weekend, chroniqué hier ici-même, rencontre avec Ezra Koenig (à gauche sur la photo), le chanteur du groupe new-yorkais, autour de la pop, du piratage et des filles, un an et demi après un premier entretien réalisé à Belfort.
Votre deuxième album sonne encore plus pop que le premier…
Ezra Koenig : Wouah, merci ! Parce que la plupart des gens nous ont dit que c’était plus rock. Nous, on fait de la pop music. Ça a toujours été notre but. Avec des influences multiples, notamment africaines mais c’est de toute façon de la pop. On a jamais prétendu être un groupe de rock.
Qu’est-ce qui a changé dans votre façon de faire de la musique depuis deux ans ?
On essaie de garder le même état d’esprit tout en étant plus ambitieux. Je pense vraiment qu’on est plus matures. Notre premier album ressemble plus à quelque chose d’étudiant. On a trois ans de plus aujourd’hui, on fait une longue tournée. Et notre musique s’en ressent certainement. Si on avait fait exactement la même chose, on se serait fait traiter de trous du cul !!!
Il y a de nouveaux instruments sur cet album…
Oui, il y a un xylophone en bois, le « marimba » et des maracas brésiliennes pour le côté latino. D’autres dont on ignore le nom comme un gros djembe. On aime aussi mélanger les sons germaniques, asiatiques, et africains.
On vous a beaucoup comparé à des groupes new-yorkais de la même génération que vous comme Ra Ra Riot et MGMT. Ça vous énerve ?
J’ai grandi avec le mec de Ra Ra Riot pendant près de 20 ans. On était dans le même lycée. Musicalement on a eu des expériences communes mais finalement ce qui nous rapprocher, c’était de vivre les mêmes choses : être dans un groupe, se pointer sur scène, stresser pour enregistrer son prochain album. On était tous les deux dans le même esprit.
Vous avez aussi mis en ligne l’intégralité de l’album sur votre myspace. C’est pour lutter contre le piratage ?
On sait très bien que dès qu’un album sort, il est téléchargeable et téléchargé. Et on ne peut rien faire contre ça. C’est quelque chose qu’on a fait quand on était plus jeunes. C’est la façon dont les gens consomment la musique de nos jours et on ne compte pas se battre contre ça. On espère que les gens achèteront ce disque pour nous soutenir.
California English (live) :
Vous avez mystérieusement diffusé photo de la pochette de l’album il y a plusieurs mois. C’était du marketing ?
On n’aime pas dire que c’est « marketing ». On voulait juste donner quelque chose à nos fans. L’idée n’est pas de vendre les choses mais de les faire découvrir. C’est une démarche artistique.
Quel mot pourrait résumer vos deux dernières années de tournée ?
Aéroport. On a tellement voyagé ! On n’a même pas encore visité notre propre pays ! Les USA sont tellement vastes… On a été à Londres, Paris, Rome mais on ne connaît pas le Montana et pour la première fois de notre vie on a été au Texas ! On peut enfin voyager dans notre propre pays grâce à la musique. C’est pour ça qu’on attend avec impatience notre tour de Californie. On a déjà joué en Floride dans une toute petite ville, dans des clubs où il n’y a pas plus de 100 personnes. C’est encore plus fou !
Quel souvenir gardez-vous de votre passage à Rock en Seine en août dernier ?
Les dizaines de filles au premier rang qui hurlaient !
On imagine que ça doit être plus facile avec les filles depuis quelque temps non ?
C’est vraiment très frustrant, c’est un cauchemar, vous avez lu « ommes sans femmes d’Ernest Hemingway. … En gros il y a en a trop on ne sait plus ni quoi, ni comment faire !
Recueilli par Clémence Millet
Retrouvez aussi Vampire Weekend dans notre sélection Brooklyn
sur le blog Les playlists de la rédaction
08:41 Publié dans Interview, pop | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vampire weekend
11/01/2010
Vampire Weekend contrattaque

Vampire Weekend - Contra (J'AIME : A la folie)
* Qui ? Auteurs d'un premier album éponyme plébiscité par la critique en 2008, ces jeunes New Yorkais bien éduqués se démarquaient par l'intégration de sonorités africaines (mais pas que) au sein d'une pop très anglo-saxonne. Ils reviennent en ce début d'année avec un deuxième disque.
* Genre ? Pop guillerette et voyageuse.
* MySpace du groupe : Vampire Weekend
Run (live) :
* Alors cet album ?
Leur premier disque faisait partie il y a quelques jours de mes albums favoris des années 2000. C'est dire l'attente que pouvait susciter l'arrivée de ce "Contra". Mais que l'on se rassure, ce deuxième essai est largement à la hauteur. Les Américains s'ouvrent à de nouvelles sonorités en élargissant leur palette d'instruments. Ce n'est plus seulement l'Afrique qui est convoquée ici mais aussi les Caraïbes ou le soleil de Californie. Le premier titre "Horchata", lâché il y a déjà quelques mois sur le Net, donnait le ton avec son déluge de percussions et sa légèreté comme tout droit sortie d'un xylophone. Les guitares sont ainsi en retrait par rapport au premier album, habilement remplacées par d'entêtants gimmicks de synthés et de nombreux arrangements de cordes.
Outre "Horchata", "Contra" enchaîne donc neuf titres réussis et très différents les uns des autres. "Holiday", "California English" et le single "Cousins" se placent du côté des morceaux enlevés là où "Taxi Cab" s'étire langoureusement. Le génial "Run" s'avance lui sur un versant plus électronique et psychédélique. Sans rien oublier d'une séduction pop très immédiate avec ses onomatopées accrocheurs qui font également le sel du refrain de "White Sky". Mais il faut attendre la toute fin du disque pour toucher au sommet avec d'abord les six minutes du ravissant "Diplomat's son" et son étrange groove presque dub suivi de l'évanescente ballade "I Think U'r Contra".
Plus richement produit que le premier essai des Vampire Weekend avec ses choeurs et ses légères touches d'électroniques, ce nouvel album présente également une écriture plus sophistiquée. Avec là aussi un internationalisme fortement marqué. On y boit des horchata (boisson espagnole), passe quelques jours au ski dans les Alpes ("California English"), et croise des filles au "Tokugawa smile" ("Giving up the gun"). Sortis du simple tropisme estudiantin, les Vampire Weekend s'attaquent à un songwriting un peu plus adulte et mordant ("Dad - was a risk taker / His - was a shoe maker / You - Greatest hits 2006 and a list maker" sur "Cousins"). La relève est assurée.
KidB
White Sky :
* A savoir ? - Le titre de l'album "Contra" fait aussi bien référence à un groupe anti-révolutionnaire au Nicaragua qu'à un jeu vidéo catégorie shoot'em up.
Horchata :
sur le blog Les playlists de la rédaction
09:14 Publié dans pop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vampire weekend
01/01/2010
Top des années 2000 : 6-10
Top 100 de mes albums favoris des années 2000, le top du top. Pour rappel, seule contrainte, on a préféré limiter le nombre d'entrées par artiste à deux, histoire de ne pas se retrouver avec toute la discographie de Radiohead. Aujourd'hui, les places 6-10.
KidB
6 : Phoenix -
Wolfgang Amadeus Phoenix (2009)
Chef-d'oeuvre de pop rayonnante et inventive, "Wolfgang Amadeus Phoenix" voit les Français foncer tête baissée vers un avenir aussi radieux que leur musique. Dur de faire plus accrocheurs que les deux premiers singles "Lisztomania" et "1901" et leurs entêtantes mélodies au synthé. On plébiscitera néanmoins ici le plus mélancolique "Rome" et le final "Armistice". Notre disque de l'année.
7 : Portishead - Third (2008)
Après une dizaine d'années de silence, Portishead revenait hanter nos nuits et nos jours avec un troisième album, "Third", porté par la voix envoûtante de la chanteuse Beth Gibbons sur des rythmiques dures baignées d'électronique. L'occasion de nous rappeler à quel point sans qu'on le sache vraiment les Britanniques nous avaient manqué. Un nouvel album sera d'ailleurs en préparation. Ici, les titres "The Rip" et "We Carry on".
8 : Vampire Weekend -
Vampire Weekend (2008)
Intégrer des sonorités tirées de musique du monde au format pop occidental, l'idée n'était pas neuve (cf. Blur et son "Think Tank") mais elle est exécutée ici d'une main de maître par Vampire Weekend. D'autant plus impressionnant qu'il s'agit ici d'un premier album enlevé de guitares échevelées et de synthés remuants. Avec une seule obsession, s'approcher au plus près du soleil. Il n'a pas quitté nos platines une seconde depuis l'année passée. Ici, "M79" et "I stand corrected".
9 : Alain Bashung -
L'Imprudence (2002)
C'est avec "L'Imprudence", sorti en 2002, qu'Alain Bashung est allé le plus loin dans l'expérimentation, tournant même le dos au format chanson, pour mettre en avant de riches et sombres arrangements. Un exercice de haute voltige sur laquelle l'artiste pose sa voix profonde. Des chemins tortueux qui nous hantent maintenant depuis près de dix ans. Ici, les titres "Est-ce aimer" et "Faites monter".
10 : The XX -
The XX (2009)
Etrange séduction que celle exercée par la musique de The XX, sans conteste, la grande révélation de cette année. La pop minimaliste et synthétique des Britanniques nous entraîne dans une nuit noire et profonde dont on a beaucoup de mal à revenir. Tout ne tient ici qu'à un souffle, deux voix auxquelles on s'accroche en espérant voir venir le jour. Ici, les titres "Heart skipped a beat" et "Infinity".
09:35 Publié dans Retrospective des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : phoenix, portishead, vampire weekend, alain bashung, the xx
19/11/2009
Un clip, un jour #45
Vampire Weekend - Cousins
Les Américains de Vampire Weekend continuent d'alimenter le buzz avant la sortie en janvier de leur deuxième album "Contra". Le premier clip du disque s'appelle "Cousins". Il est signé Garth Jennings.
KidB
23:03 Publié dans Un clip, un jour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vampire weekend, garth jennings